La chaleur écrasante de cette saison naissante
Consume patiemment les souvenirs anciens
Mes tempes tambourinent au rythme des possibles
A l’équateur tu souris
L’astre s’incline
L’ondée frissonne
Diamants élémentaires offerts à tes pupilles
Aux tropiques de ton cœur je m’allonge et m’approche
Des accroches et des croches de ta langue qui ricoche
Sur ton français d’à peu près
Autour le monde abandonne
S’abandonne
Et embrasse ta vie