AU FAITE DE TON ABSENCE

Dans mes songes, fébrile, je cherche ton visage

Et ce sont des chemins mille fois empruntés

Une mélodie parfois un instant un rivage

Où je passe et repasse sans jamais te croiser

Beautés entrelacées de douces amertumes

Malheurs rendus légers au faîte de ton absence

Soudain un souffle atroce m’attire hors de ces brumes

Et cette route d’errance me rend à l’existence

Là dans ce lit glacial tout n’est qu’obscurité

Au spectre de ton regard je ne puis échapper