IL PLUT SUR BUENOS AIRES

Mon aile caressait voluptueusement

L’immense champ de coton d’un triste ciel d’hiver

Couché à l’horizon sous l’infini bleu pâle

L’astre couleur de braise confondait mon regard

 

J’avançai vers lui et le temps se figea

Eternel crépuscule où je vis ton visage

Et ce sourire éteint mirage mélancolique

Qui s’étirait en rose sur les nuages gris

 

Mon cœur gonflé d’espoir ravivait ce sourire

Et quand les larmes coulèrent sur mes joues déjà blêmes

Il plut sur Buenos Aires

Qui ne te voyait pas